O nivel do desespero - parte II

Continuando na mesma linha da minha postagem sobre o nivel do desespero, coloco abaixo uma reportagem que revela um pouco do meu pensamento.

Ainda , acho que estou me repetindo um pouco, mas a minha experiencia e a do meu marido nos revela que o que é preponderante na busca pelo emprego é o nivel de desespero do empregador. dai a nossa dica de se procurar locais/ou ares de atuaçao nas quais a concorrencia seja mais baixa, pois competir de igual pra igual com quebecois/canadense e bem complicado por N fatores . Inclusive tem uma excelente reportagem sobre isto no blog Os patos migram em bando.

Claro que isso nao significa que se uma pessoas é padeiro por exemplo (nada de preconceito, so pra exemplificar) eles vao contrata-lo como neuro-cirurgiao. O que eu quero dizer é que se tem uma vaga que pede por exemplo um padeiro com 10 anos de experiencia, mas se o candidato so tem dois e eles tiverem desesperados, eles vao te contratar. Um outro exemplo que eu dou e se a vaga pede candidato com experiencia nas normas do MTQ , mas so aparece vc e vc diz que nao conhece o assunto mas que esta diposto a aprender , e vc que vai ser contratado.

Mas voltando à vaca fria, leiam esta excelente reportagem abaixo e tirem vcs mesmos as suas conclusoes! Muito sucesso!

A reportagem é do jornal le Nouvelliste, escrita pelo jornalista Marc Rochette , mas os grifos sao meus

(Baie-du-Febvre) Avec un déclin des 15-64 ans et une situation de plein emploi, une grande rareté de main-d'oeuvre se pointe à l'horizon dans les MRC de Nicolet-Yamaska et de Bécancour.

C'est du moins ce que révèle une toute nouvelle étude réalisée par Emploi-Québec Centre-du-Québec et présentée hier à divers intervenants du milieu, avec l'aide du Conseil régional des partenaires du marché du travail.

L'économiste régional a d'abord dévoilé une première réalité: la récession n'aura pas d'impact durable sur la rareté grandissante de la main-d'oeuvre dans ces deux territoires.

«Une bonne nouvelle, on s'en est bien sorti, l'emploi étant davantage en croissance au cours des 12 derniers mois», a indiqué Éric Lampron. En effet, c'était le cas pour plus des trois quarts des entreprises sondées.

D'ailleurs, le taux de chômage, qui varie de 5,6 % à 6,5 % selon la MRC, contribue à la rareté de main-d'oeuvre disponible. Et on se dirige même vers un creux historique remontant à 1967.

Par ailleurs, le taux d'activité des personnes de 15 à 64 ans est à son plus haut alors que ce groupe d'âge est appelé à diminuer de 14 % à 18 %, selon la MRC, d'ici 2031, ce qui ne sera rien pour améliorer la disponibilité de main-d'oeuvre.

Depuis un an, de 14 % à 20 % des entreprises sondées ont connu des difficultés de recrutement. Et la plus grande cause évoquée est le manque de candidats qualifiés. Les conséquences potentielles d'une pareille pénurie? Une réorganisation du travail, l'embauche de candidats moins qualifiés et la formation des employés en place.

Sur les quelque 600 postes à pourvoir au cours de la prochaine année, le tiers se situe au niveau de l'enseignement, la santé et l'administration publique et dans la majorité des cas, une certaine scolarité est exigée à l'embauche même si l'expérience n'est pas requise pour près de la moitié des postes.

Et dans les faits, les difficultés de recrutement sont appréhendées par la majorité des entreprises sondées, une fois les nuances apportées par Éric Lampron.

C'est surtout le roulement de personnel qui expliquera les prochaines embauches d'ici l'automne 2011, pour près de 60 %.

Dans le tiers des situations, ce sera pour remplacer un départ à la retraite. Et la croissance est surtout avancée comme stratégie d'affaires pour les 12 prochains mois.

Selon le conférencier du jour, quelques défis attendent les entreprises des MRC de Nicolet-Yamaska et de Bécancour dont favoriser l'innovation régionale et locale, viser l'utilisation optimale des ressources humaines et monétaires et être le plus attractif possible.

Immigration et intégration socioéconomique des immigrants, réussite éducative et appui au milieu de l'éducation dans l'adaptation de son offre de formation, intégration en emploi de certaines clientèles moins présentes sur le marché de l'emploi, compétitivité et innovation des entreprises manufacturières: voilà autant d'autres éléments à favoriser selon M. Lampron.

Et dans les échanges entre les participants à la rencontre, on aura parlé, entre autres, du manque de fidélité des jeunes, des offres de formation déficientes, de la méconnaissance de la région et de l'impact des congés parentaux.